mardi 23 février 2016

Deux ésotérismes dévoyés: le christianisme et l'islam

Le christianisme et l'islam portent une lourde responsabilité dans les problèmes du monde: les fondateurs de ces deux religions (ou plutôt leurs successeurs qui en rédigèrent les textes fondateurs, pour la première, les quatre évangiles et les neuf épîtres de Paul, et pour la seconde le Coran) ont commis de nombreuses erreurs dues à leur mauvaise compréhension des textes qu'ils lisaient.
Tant le christianisme que l'islam recèlent en leur sein d'importantes notions ésotériques. Les secrets ésotériques ne peuvent être exposés publiquement qu'avec beaucoup de nuances, parce qu'ils peuvent devenir une source de confusion pour les adeptes: la partie la plus ésotérique du christianisme consiste en la mort et en la résurrection de Jésus et celle de l'islam en la soumission à Dieu. Ces deux notions sont malheureusement érigées en dogmes profanes par les adeptes respectifs de ces deux religions. 

Les évangiles ont fusionné des textes d'origines diverses, mais pire que tout, ils ont fusionné certaines notions ésotériques de leur doctrine secrète avec la vie d'un personnage très concret, faisant croire aux chrétiens que Jésus est dieu. 
Jésus dans les évangiles nait, est baptisé, enseigne, finalement, il meurt et ressuscite. Le christianisme ne semble se préoccuper que de sa naissance, de son baptême et de sa mort car c'est par ces narrations qu'ils établissent la divinité de Jésus. Pourtant sa naissance est loin d'être claire, Matthieu et Luc se contredisent complètement et nous verrons cela une autre fois. Son baptême, comme nous le disions, est pour les chrétiens la preuve de la divinité de Jésus, en effet quand l'Esprit Saint descend sur lui, une voix céleste dit:
Tu es Mon Fils bien-aimé; en Toi je me suis complus.  (Mt. 3, 17; Mc 1, 11; et Lc 3, 22)
Cette voix céleste devait être peu habituée à lire Isaïe qu'elle cite très mal. En effet, Isaïe utilise l'hébreu °avdî qui signifie «mon serviteur», or le grec des évangiles a uios qui signifie exclusivement «fils», contre la Septante (version grecque de la Bible) qui a pais qui signifie à la fois «serviteur» et «fils». Les rédacteurs voulaient par ce procédé prouver la divinité de Jésus et n'apparaissent que comme des falsificateurs de textes. La citation exacte d'Isaïe est la suivante:
Voici mon serviteur, que je tiens par la main, mon élu, en qui mon âme se complaît; sur lui, j'ai répandu mon esprit, pour qu'il révèle aux nations ce qui est juste. (Isaïe 42, 1)
Mais, ce n'est pas tout, quand on examine les citations de ce passage chez les pères de l'Église apostolique et dans les anciens manuscrits, on constate que l'Esprit Saint a, en réalité, cité les Psaume:
Tu es mon fils, Moi, aujourd'hui je t'ai engendré (Psaume 2, 7).
À travers cette citation primitive, il ne fait guère de doute que Jésus dévient «fils de Dieu» par adoption au moment de son baptême. Comme on le voit, on est très loin d'une déification de Jésus dans les évangiles primitifs.

La résurrection après une condamnation injuste est mentionnée dans l'Écrit de Damas à propos du Maître de Justice, injustement égorgé par ces ennemis. Ce texte dit exactement:
Le sceptre, c’est le prince de toute la congrégation et quand il se lèvera, il décimera tous les fils de Seth. (Écrit de Damas, CD VII, 19–20, traduction Hamidovic.)
Comme on peut le déduire de ce texte, l'expression être relevé signifie simplement qu'une personne condamnée est innocente des accusations qui furent portées à son encontre; et que c'est elle qui jugera ses juges iniques. Le chercheur de la Torah qui est mentionné dans le même texte doit être identifié au roi Alexandre Jannée mort de mort naturelle; il n'est donc pas relevé puisqu'il n'a pas été condamné. Alexandre Jannée est l'auteur des Hôdayôth, texte dans lequel il dit à propos de ceux qui se révoltèrent contre lui et qu'il fit exécuter:
Car tous mes agresseurs tu les condamneras pour le jugement en distinguant par moi entre le juste et le méchant. (Hôdayôth, col. XV, ligne 12.)
Il s'agit de l'expression en sens contraire, ceux qui furent condamné dans le cadre de l'exercice de la vraie justice, et ceux-là ne sont pas relevés, mais condamnés dans l'autre monde à subir, probablement, de nouvelles peines.
Les chrétiens ont aussi mélangé des éléments issus du paganisme, comme par exemple ce qu'a dit Cicéron à propos de Romulus:
Après qu'il eut régné trente-sept ans, et fondé ces deux illustres appuis de la république, les auspices et le sénat, étant disparu dans une soudaine éclipse de soleil, il obtint cette gloire qu'on le crut transporté parmi les dieux, renommée que nul mortel n'a jamais pu mériter, sans l'éclat d'une vertu extraordinaire; et cette apothéose est d'autant plus admirable dans Romulus, que les autres hommes divinisés le furent à des époques peu éclairées, où la fiction était plus facile, l'ignorance poussant à la crédulité. (République, Livre II, §10.)
Cicéron était un chaud partisan du culte à rendre aux grands serviteurs de la Patrie, qui, a ses yeux, devenaient des dieux après leur mort et à qui il fallait rendre un culte et les honneurs divins.
Les chrétiens comprirent la mort de Jésus comme des païens, une apothéose avec une élévation jusqu'aux cieux, et non comme des Juifs, qui y voyaient une expression signifiant:
Il est innocent des crimes dont il fut accusé.
Ce n'est pourtant pas la seule signification de la mort de Jésus, ainsi ésotériquement, l'homme intérieur (la nature spirituelle qui réside en chaque homme) ne peut naître que si l'homme extérieur meurt (l'ego).
Il faut qu'il croisse et que je diminue
Cette phrase que l'Évangile de Jean prête à Jean exprime bien, non la relation de Jean à Jésus, mais bien la relation de l'homme extérieur à l'être spirituel intérieur; le premier doit diminuer, afin que le second puisse croître. Il y a comme un échange qui s'accomplit, ainsi que le suggère l'Évangile de Thomas:
Logion 88. (1) Jésus a dit : Les anges viendront à vous avec les prophètes et ils vous donneront ce que vous avez (2) et vous aussi, ce qui est en vos mains, donnez-le leur et dites-vous: quel jour viendront-ils prendre ce qui est à eux?
Même si le verset est obscur, il fait allusion à ce que nous avons déjà mais qui nous sera comme donné, et à ce que nous avons et auquel nous devront renoncer. Il faut mourir pour renaître disaient les alchimistes.
Cette puissance spirituelle intérieure est aussi quelque chose d'infime, comme l'exprime l'Évangile de Thomas qui dit:
Logion 20. (1) Les disciples dirent à Jésus: Dis-nous à quoi le Royaume des cieux est comparable. (2) Il leur dit: Il est comparable à un grain de moutarde. (3) Il est le plus petit parmi toutes les semences, (4) mais lorsqu’il tombe sur la terre travaillée, elle produit une grande branche et elle devient un abri pour les oiseaux du ciel.
L'homme dans les textes esséniens (Règle de la Communauté, Discours des Deux Esprits, on peut aussi se souvenir du bon et du mauvais penchant dans le judaïsme, ou le Discours des Deux voies, explicite dans la Didachè et dans l'Épître de Barnabé, et implicite dans de nombreux passages des évangiles) est écartelé entre deux Esprits: l'Esprit de Perversion et l'Esprit de Vérité entre lesquels sont partagés les hommes, ainsi que le dit la Règle de la Communauté:
Et il a disposé pour l’homme deux Esprits pour qu’il marchât en eux jusqu’au moment de Sa Visite : ce sont les souffles de vérité et de perversion. Dans une fontaine de lumière est l’origine de la Vérité, et d’une source de ténèbres est l’origine de la perversion. Dans la main du Prince des lumières est l’emprise sur tous les fils de justice: dans des voies de lumière ils marchent. Et dans la main de l’Ange des ténèbres est tout l’empire sur les fils de perversion: et dans des voies de ténèbres ils marchent. 
Quand le premier diminue (l'Esprit de perversion ou Esaü), le second (l'Esprit de vérité ou Jacob-Israël) peut se manifester en nous, peut-être même dans sa plénitude. (Notons le cas rare où le premier diminue et où le second n'émerge pas, c'est ce qu'on appelle le «péché contre l'Esprit», mais c'est une autre histoire).
Bref, quand Jésus est crucifié nous avons une sorte d'allégorie du salut: l'Esprit de perversion meurt, expire, sort de l'homme, et l'homme intérieur émerge dans sa plénitude. Le christianisme exprime bien des réalité spirituelles secrètes, mais hélas dévoyées, en la croyance à Jésus. Nous ne devons pas croire en Jésus mais faire la même chose que lui: laisser mourir l'ego, afin que la conscience spirituelle émerge... Le christianisme en ayant mélangé des concepts ésotériques à la vie d'un personnage bien réel a causé un désastre à la spiritualité dont il était porteur, faisant croire que nous devions rendre un culte à Jésus, et non réaliser la même chose que lui et comme Jésus n'est ni le premier ni le dernier à réaliser cela, puisque plusieurs de ses prédécesseurs aussi sages que lui réalisèrent cela, on peut espérer que d'autres après lui le réalisèrent aussi.

Le Coran connaît le même problème de dévoiement. En effet, les musulmans croient qu'être musulman c'est appartenir à une sorte de club composé uniquement de musulmans; ils croient qu'obéir à la loi que Dieu leur aurait donné, c'est être musulman.
Nous lisons dans le Coran de nombreux passages relatifs à la soumission, et ils disent:
[Le Jour du Jugement Dernier] les mécréants voudraient avoir été Musulmans [soumis]. (Sourate 15, 1)
Et quand Abraham et Ismaël élevaient les assises de la Maison: Ô notre Seigneur, accepte ceci de notre part ! Car c’est Toi l’Audient, l’Omniscient. Notre Seigneur ! Fais de nous Tes Soumis, et de notre descendance une communauté soumise à Toi. Et montre nous nos rites et accepte de nous le repentir. Car c’est Toi certes l’Accueillant au repentir, le Miséricordieux. [Sourate 2, 127–128.]
[Notons l'anachronisme, la Maison est certainement le Temple de Jérusalem qui fut bâti non par Abraham mais par David; à moins, que l'auteur du Coran entende les Juifs en tant que maison, mais que ferait alors Ismaël dans le passage? On pourrait encore imaginer qu'il s'agit de la Maison-dieu contemplée par Jacob, mais c'est après la mort d'Abraham et Jacob n'est pas mentionné. On peut encore supposer que d'après l'auteur du passage, il estime qu'Abraham aurait bâti la Ka'aba; ce qui est invraisemblable pour deux raisons, la Ka'aba est inspirée des tefillin que portent les Juifs sur la tête et à leur bras gauche quand ils accomplissent leurs prières, et les tefillin furent instaurés par Moïse quand il reçut la TorahNous lisons dans le Coran une longue suite d'erreurs et d'anachronismes.]
Abraham n’était ni Juif ni Chrétien. Il était entièrement soumis à Allah. [Sourate 3, 67.]
Dis: Moi, mon Seigneur m’a guidé vers un chemin droit, une religion droite, la religion d’Abraham, le soumis exclusivement à Allah et qui n’était point parmi les associateurs. Dis: En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. [Sourate 6, 161–162.]
Tu ne te venges de nous que parce que nous avons cru aux preuves de notre Seigneur, lorsqu’elles nous sont venues. Ô notre Seigneur! Déverse sur nous l’endurance et fais nous mourir entièrement soumis. [Sourate 7, 126.]
Abraham était un guide (umma) parfait. Il était soumis à Allah, voué exclusivement à Lui et il n’était point du nombre des associateurs. [Sourate 16, 120.]
Tous ces passages n'offrent aucune difficulté, dans aucun il n'est question de la religion musulmane mais bien d'un état spirituel dans lequel l'homme se soumet à Dieu.

Cette conception fut celle du judaïsme essénien, ou plutôt assidéen; un des noms de cette école fut les notzerîm ou gardien, ou nazaréens, c'est probablement par ce biais que ces enseignements arrivèrent à l'Islam. On sait en effet que de petits groupes nazaréens survécurent à Petra, ensuite, quand cette cité fut détruite par une succession de tremblements de terre, ils immigrèrent vers l'Arabie Saoudite. Les Arabes les écoutèrent mais se méprirent sur de nombreux sens à attribuer à leurs enseignements, croyant que la soumission est une religion et non un état spirituel. En effet, d'un état spirituel qu'aucun homme ne peut-être certain d'acquérir, puisque par sa volonté il ne peut qu'y tendre, il n'est pas possible de tirer des conséquences judiciaires. Ainsi, l'homme qui apostasie l'islam est mis à mort par les musulmans, une telle action est lamentable et mécréante, autant qu'elle démontre que les enseignements spirituels sont totalement oubliés par les musulmans: en effet, celui qui apostasie l'islam, apostasie la religion musulmane qui n'est qu'une opinion parmi d'autres, les hommes qui suivent leur propre volonté varient tout le temps dans leurs opinions que ce soit au sujet de la religion, du manger, des femmes ou de n'importe quoi; alors que celui qui est véritablement soumis à Dieu parce que Dieu le dirige directement, ce qui n'arrive que si sa nature primordiale s'est réveillée, ne sait plus apostasier. L'homme qui est pris par Dieu ne sait pas l'abandonner.
Ces enseignements dérivent de ceux des esséniens, et on en a retrouvé de semblables dans les textes découverts à Qumran:
Et Il délimita des périodes de cou[roux pour le peuple qui ne l’a pas connu] et Il a fixé des tes temps de faveur pour ceux qui étudient ses commandements et qui marchent dans la voie parfaite. Il ouvrit leurs yeux aux choses cachées et déboucha leurs oreilles si bien qu’ils entendirent des choses profondes et comprirent tout ce qui sera avant que cela n’arrive. [Écrit de Damas, Préface retrouvée à Qumran, lignes 29–32.]
Et maintenant, ô fils, écoutez-moi, et j’ouvrirai vos yeux pour voir et comprendre les œuvres de Dieu; pour choisir ce qu’Il veut et rejeter ce qu’Il hait; pour marcher parfaitement dans toutes ses voies et ne pas continuer dans les pensées d’un penchant coupable et (avec) des yeux luxurieux, car plusieurs se perdirent dans ceux-ci. Des héros vaillants trébuchèrent (même) à cause de ceux-ci depuis des temps anciens et jusqu’à maintenant. Quand ils eurent marchés dans l’obstination de leur cœur, les Vigilants des cieux [la chute des anges] tombèrent; ils tinrent bien dans cela car ils n’avaient pas observé les commandements de Dieu. Et leurs fils, qui (sont) aussi hauts (que) des cèdres majestueux et dont les corps (sont) comme les montagnes, tombèrent également. Toute chair qui était sur la terre sèche, elle mourut aussi, et ils furent comme s’ils n’avaient jamais été, parce qu’ils avaient fait leur (propre) volonté et n’avaient pas observé les commandements de leur Créateur, jusqu’à ce que Sa colère s’enflamme sur eux. [Écrit de Damas, CD II, lignes 14–21.]
Les fils de Jacob s’égarèrent à cause d’eux et furent punis à hauteur de leurs erreurs. Et leurs fils en Égypte marchèrent dans l’obstination de leur cœur, conspirant contre les commandements de Dieu, chacun faisant ce qui était droit à ses yeux. Et ils mangèrent le sang, alors leurs mâles furent retranchés dans le désert (quand Il) leur ordonna à Qadesh: Montez et prenez possession du pays et ils marchèrent selon leur esprit [et non selon l'Esprit de Dieu], ils n’écoutèrent pas la voix de leur Créateur et ils ne prêtèrent pas attention aux commandements de leur maître. [Écrit de Damas, CD III, lignes 4–8.]
Avec le Livre d'Hénoch qui fut retrouvé à l'époque du grand-prêtre Siméon le Juste, le judaïsme ésotérique a développé une conception dans laquelle l'homme est confronté à un choix: faire sa volonté propre ou faire la volonté de Dieu; pour accomplir la volonté de Dieu, l'homme doit commencer par obéir à la Torah, afin de limiter les obstacle à sa manifestation, et progressivement l'homme est surmonté par cette volonté, c'est alors qu'il devient soumis, non qu'il croie être soumis à Dieu, mais qu'il est réellement soumis à Dieu, ce qui n'est pas la même chose.
Al-Boukhari rapporte un hadith qui dit:
Tout enfant est né selon la nature primordiale (en étant musulman); et ses parents font de lui un juif; un chrétien ou un mage (adorateur du feu).
Ce hadith devrait, aujourd'hui, être réécrit sous cette forme:
Tout enfant est né selon la nature primordiale (nature adamique cachée); et ses parents font de lui un juif; un chrétien, un mage ou un musulman.
Parce qu'aujourd'hui, les musulmans croient qu'il suffit de consacrer quelques minutes par jours à se laver et à répéter des prières, et à obéir à quelques prescriptions légales, pour être musulman. Ils sont un peu comme un homme qui est en face d'une haute montagne et devant la difficulté à escalader cette montagne, il se motive en se visualisant à son sommet, tant et tant qu'il finit par croire qu'il est au sommet, alors qu'il n'a pas encore commencé à l'escalader.
En effet, ce n'est pas l'appartenance à la religion qui fait de l'homme un musulman, mais bien une expérience spirituelle dans laquelle l'ego meurt, et l'homme intérieur émerge; c'est de cette soumission dont il est question, pas de religion. Il ne s'agit pas pour l'homme d'obéir aux commandements, ce qui n'est qu'un préliminaire, mais bien d'être pénétré par la puissance de Dieu qui soumet entièrement l'homme.
L'Évangile de Thomas dit parfaitement à propos de ce genre de personnes:
Logion 3. (1) Jésus a dit : Si ceux qui vous guident vous disent : voici, le Royaume est dans le ciel, alors les oiseaux du ciel vous devanceront. (2) S’ils vous disent : il est dans la mer, alors les poissons vous précéderont ; (3) mais le Royaume est au dedans de vous et il est au dehors de vous. (4) Lorsque vous vous connaîtrez, vous serez connus et vous saurez que vous êtes les fils du Père qui est vivant; (5) mais si vous ne vous connaissez pas, alors vous êtes dans la pauvreté et vous êtes la pauvreté.
L'islam exotérique c'est la grande pauvreté, mais Dieu ne leur donne nulle aumône car ils se croient sauvés.
Islam et christianisme sont de parfaites illustrations de conceptions ésotériques comprises par des profanes. Le christianisme est prétendant que l'homme doit être soumis à Jésus (se convertir) et que Jésus est extérieur à nous a tout confondu: ce que les premiers chrétiens appelaient Jésus, c'est la nature primordiale d'Adam qui réside en chaque homme, à l'intérieur de chaque homme, mais elle réside en nous en tant que potentialité latente, qui doit s'éveiller afin de mener l'être humain à son accomplissement spirituel. L'islam en prenant la soumission à Dieu qui est une expérience spirituelle pour une religion a fait un autre genre de dévoiement.

— Stephan HOEBEECK





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